Après deux ans de négociations ardues, la convention collective 2017-2020 entre le syndicat des professionnelles et professionnels de la recherche oeuvrant au CHUL et la société de gestion du personnel du centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval a été signée le 13 juillet 2017 en présence de représentants de la FPPU et du CHU de Québec-Université Laval.
La nouvelle entente contient plusieurs dispositions favorables aux professionnelles et professionnels de recherche du CHUL. Entre autres, elle crée une troisième catégorie de salariés pour les professionnels à haut niveau de compétence et de responsabilité. Elle restructure les échelles salariales en ajoutant deux échelons pour certains travailleurs. Elle offre aussi divers avantages destinés à retenir le personnel expérimenté, notamment une cinquième semaine de vacances annuelles après 18 années complètes de service. En contrepartie, l’employeur a obtenu de plafonner à 1600 $ par personne sa cotisation annuelle aux assurances collectives des salariés.
Michel Ouellet, président du SPPROC, voit d’un œil positif ce troisième accord de l’histoire de son organisation, valide jusqu’en 2020. « Cette convention collective jette les bases d’une juste représentation de la réalité pour les différentes catégories d’emploi professionnel dans notre établissement, formule-t-il. Elle permettra de maintenir à long terme les emplois de travailleurs hautement qualifiés dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée. »
Directement financés par les subventions de recherche, les professionnels de la science travaillent souvent à contrat, dans une grande précarité et des conditions variables. La crise actuelle du financement de la recherche aggrave la situation, ce qui pousse bien des travailleurs expérimentés à interrompre leur carrière dans ce domaine.
Représentants du SPPROC et de la FPPU au jour de la signature : Marie-Hélène Cavanagh, Francis Bergeron, Michel Ouellet, Hélène Gingras, Bernard Gaucher (FPPU) et Nathalie Vernoux.